John William Godward reproduction de tableaux

John William Godward naît le 9 août 1861 à Wembledon (Royaume-Uni). Peintre néo-classique victorien, Godward se place dans la lignée de Frederic Leighton et de Lawrence Alma-Tadema avec qui il partage un penchant pour l’utilisation, dans ses peintures, d’éléments d’architecture classique et de constructions en marbre. Il commence à exposer à la Royal Academy à partir de 1887 avant de s’enfuir en Italie avec l’un de ses modèles en 1912, ce qui mène à une rupture définitivement avec sa famille. L’influence des antiques du British Museum, d’Alma-Tadema et de l’Italie où l’Antiquité est toujours mise en avant, même durant le début du XXe siècle, donne à la peinture de Godward un caractère archéologique alors même que ses sujets peuvent être considérés comme ceux de la peinture de genre. La majorité de son œuvre met en scène des femmes dans des robes classiques dont la transparence rappelle les drapés mouillés des sculptures de la Grèce classique. Ses figures féminines, léchées, sont souvent dénudées ou nues et évoluent dans les lieux vus comme emblématiques de l’Antiquité gréco-romaine comme les thermes où les détails sont effectués avec précision et s’inscrivent dans la veine archéologique instaurée par ses prédécesseurs.  Ses œuvres nous offrent un monde romantisé et idéalisé qui ne résiste pas aux changements apportés par les artistes du début du XXe siècle : en effet, avec la montée de l’art moderne, son style tombe en désuétude et son art dans l’oubli. Il se suicide à l’âge de 61 ans, et, selon la rumeur, laisse une note de suicide : « Le monde n’est pas assez grand pour un Picasso et moi ». John William Godward meurt le 13 décembre 1922 à Londres (Royaume-Uni).

Peintre moderne, John William Godward s’illustre dans la peinture de genre. Il est particulièrement lié à Lawrence Alma-Tadema et à Frederic Leighton.