Peinture romantique
Au début du XIXème siècle nait une nouvelle génération, née après la Révolution, après les guerres de Napoléon, celle-ci vit dans un siècle troublé mais néanmoins sans tragédie et par conséquent sans gloire. Nostalgique d’une époque qui aurait donné un but à leurs existences ils vivent dans un désenchantement profond. Ceci pousse les artistes romantiques à redéfinir les finalités de leur art. Ne pouvant plus représenter une grandeur qui n’est plus, ils s’attacheront à explorer les passions humaines, les parts obscures de l’âme ainsi que le surnaturel voire le morbide. L’émergence de la grande presse qui diffuse les faits divers sanglants fourni aux artistes un fond nouveau où puiser leur inspiration. L’horreur est au cœur de la réalité et devient le lieu d’exploration du rêve, de l’irrationnel, des figures crépusculaires et des esprits.
La peinture romantique est un courant s’appuyant sur les sentiments intérieurs mais aussi les tourments de l’âme. Cette période de l’art insuffle un nouveau ton aux œuvres, traitant du rêve, mais aussi du doute, de la peur et de la folie face à l’environnement ambiant. L’imagination tient une place importante dans le romantisme, le peintre ne prenant plus la peine de répondre à une commande ou de plaire, mais de laisser son esprit prendre de dessus. C’est ainsi que la peinture romantique a créé le mythe du peintre maudit, ce génie en avance sur son temps, incompris et misérable, mais bel et bien libre.
L’artiste le plus représentatif du romantisme est sans doute Eugène Delacroix, dont l’œuvre mouvementé aux couleurs contrastées exprime des passions exacerbées. La reproduction de tableau de « Jeune Orpheline au cimetière » par exemple est une très bonne idée de décoration. Quant à l’œuvre de Géricault, comme « Le radeau de la méduse » tout aussi violente mais plus sombre est une excellente idée de cadeau.