Jackson Pollock reproduction d'affiches

Faisant incontestablement partie des grandes figures des arts contemporains avec ses peintures impressionnantes, Jackson Pollock a totalement renversé l'ordre établi en instaurant la technique du "dripping" comme l'un des procédés incontournables de "l'action painting" et de l'art abstrait en général. Aujourd'hui visible dans la collection des plus grands musées, du MoMA de New York au Centre Georges Pompidou de Paris, en passant par les différents musées Guggenheim, Jackson Pollock a définitivement gagné son titre de peintre contemporain incontournable.

Découvrez les œuvres de Jackson Pollock, avec "Number 26A, Black and White" (Centre Pompidou de Paris), toile en noir et blanc représentative de l'action painting, son tableau "Studies, Number 11" (Centre Pompidou de Paris), une encre sur papier issue de ses recherches sur l'art abstrait figuratif, ou encore avec son huile sur toile "Easter and the Totem" (MoMA de New York), œuvre dans laquelle le rose, le vert ou jaune côtoient le noir et le blanc si chers à l'artiste, dans un tableau propre à son retour à la figuration et à la couleur à la fin de sa vie.

Offrez-vous une reproduction de l'un des tableaux du peintre américain Jackson Pollock disponible au catalogue, et parcourez sa biographie afin de découvrir la vie de l'un des artistes ayant révolutionné l'art moderne du XXème siècle avec sa peinture novatrice et unique en son genre.

Biographie de Jackson Pollock

Une enfance dans l'instabilité pour Jackson Pollock

Né en 1912 à Cody, dans le Wyoming, Jackson Pollock fait partie d'une famille de cinq enfants, que les parents amèneront avec eux dans tout l'Ouest américain, au gré de leurs nombreux déménagements qui apporteront au futur artiste-peintre une certaine instabilité. En Arizona et en Californie, principaux lieux de résidence lors des jeunes années de Jackson Pollock, celui-ci sera confronté de manière régulière à des groupes d'Amérindiens, ce qui lui laissera des images qui se ressentiront tout au long de sa carrière, l'influence du chamanisme se retrouvant dans plusieurs œuvres du peintre.

Élève difficile et alcoolique dès ses 15 ans, le jeune Jackson Pollock se fait régulièrement renvoyer des institutions dans lesquelles il est scolarisé. S'intéressant à l'art, il s'inscrit d'abord à l'École des Arts Manuels en Californie en 1928. Il y apprend notamment la peinture et l'huile sur toile, mais s'intéresse surtout aux grandes peintures muralistes, comme celles du peintre mexicain José Clemente Orozco, qui deviendront une véritable source d'inspiration pour lui. Renvoyé de l'école, il décide alors de rejoindre ses frères Charles et Frank à New York afin de parfaire sa formation artistique dans ce lieu bouillonnant de culture.

La formation et les influences de Jackson Pollock à New York

Arrivé à New York en 1930, Jackson Pollock intègre l'Art Students League of New York, et y rencontre son professeur, le peintre réaliste Thomas Hart Benton. Ce dernier présente Pollock à José Clemente Orozco, que le jeune artiste avait découvert quelques années plus tôt. Avec Benton et Orozco, Jackson Pollock s'initie alors à la peinture murale et à la composition, mais également aux images graphiques, thème qui revient de manière régulière dans la peinture de l'artiste américain. 

C'est également au cours des années 30 qu'il découvre le travail de Pablo Picasso. Dès lors, l'expressionnisme abstrait prend de plus en plus de place dans son œuvre, et les créatures anthropomorphes côtoient les formes géométriques abstraites, comme dans son tableau "Studies, Number 11" ou dans son dessin sur papier "Studies, Number 62". S'inspirant également de l'art mexicain et de ses références amérindiennes, le peintre américain apprend de nouvelles techniques et développe le travail des couleurs auprès de l'artiste mexicain David Alfaro Siqueiros, et des tableaux comme son huile sur isorel "Composition with Woman" voient le jour. Élève talentueux, Pollock est également l'un des artistes sélectionnés par le Federal Art Project, dans le cadre du New Deal, afin de réaliser des peintures murales, puis sur toile et papier, afin de décorer les édifices publics.

L'heure des rencontres pour Jackson Pollock

Au début des années 1940, Jackson Pollock commence à exposer son art auprès du grand public. C'est ainsi qu'à l'exposition organisée par John D. Graham en 1942, l'exposition "American and French Painting" mettant en avant plusieurs artistes comme Jackson Pollock, Lee Krasner, Stuart Davis ou encore Willem de Kooning du côté américain, et Georges Braque, Henri Matisse ou encore Pierre Bonnard du côté Français, Jackson Pollock rencontre Lee Krasner, une artiste-peintre américaine qui le présentera notamment au critique d'art Clement Greenberg et surtout à la collectionneuse Peggy Guggenheim, qui invitera le jeune peintre à exposer son œuvre dans la The Art of This Century gallery en 1943. La même année, c'est également Peggy Guggenheim qui lui commande une immense huile sur toile, "Mural", pour sa collection personnelle.

Bien que soutenu par des figures de l'art, comme Greenberg, qui écrira un papier élogieux sur l'artiste, ou Guggenheim, les critiques envers l'œuvre de Pollock sont toutefois mitigées, et certains journaux descendent la peinture du peintre. Cela ne l'empêche cependant pas de continuer à peindre et à exposer, comme à l'exposition "Large Scale Modern Painting", organisée au MoMA de New York en 1947.

Développement du style unique de Jackson Pollock

Reconnu dans le milieu de l'art, mais peu du grand public, Jackson Pollock s'éloigne du centre bouillonnant de New York pour rejoindre l'île de Long Island, accompagné de Lee Krasner qui est désormais sa femme depuis 1945. C'est dans son atelier que l'artiste-peintre débute ses recherches autour du mouvement, et, inspiré par Janet Sobel, l'expression de sa pratique artistique évolue vers ce que l'on nommera le "Dripping", aussi appelé "Action Painting". En étendant sa toile sur le sol, l'artiste américain crée des tableaux monumentaux dont la technique consiste à projeter de la peinture, avec des lignes verticales, horizontales et obliques, suivant une composition rythmique précise. Des toiles comme "Painting (Silver over Black, White, Yellow and Red)" ou son œuvre "Number 26" (faisant parti des tableaux auxquels il ne souhaite plus donner de titre, et qu'il classe donc par numéro), sont représentatives de ce mouvement incontournable de l'art moderne. 

Utilisant le noir et blanc et la technique du dripping, le travail des couleurs et de tracé plus traditionnel n'en reste pas moins important, comme dans son "Abstract composition" de 1950, où le rose, le jaune et le rouge, côtoient les lignes noires. Opposé dans la forme et dans le fond aux autres artistes abstraits comme David Hare ou Mark Rothko, Jackson Pollock n'en demeure pas moins l'artiste américain du mouvement expressionniste abstrait à avoir la plus grande popularité à cette période, soutenu par les critiques comme Clement Greenberg. Utilisant aussi bien l'huile sur toile que d'autres matériaux comme l'émail, l'aluminium ou le papier, Pollock se réinvente constamment malgré sa technique qui reste similaire, et est à ce moment au plus haut de sa carrière.

Fin de carrière et disparition brutale de Jackson Pollock

À partir de 1951, sur les conseils d'Alfonso Ossorio, Jackson Pollock souhaite renouveler son art. Dès lors, la figuration revient de plus en plus dans les œuvres de l'artiste américain, et le travail des couleurs se fait de plus important, remplaçant peu à peu le noir dans ses toiles. Si Lee Krasner continue de soutenir l'œuvre de Pollock malgré ses expérimentations, Clement Greenberg, quant à lui, ne se retrouve plus dans la nouvelle direction artistique de l'artiste, et décide de s'éloigner de lui. Entre 1951 et 1956, si l'expression de Pollock reste semblable durant toute cette période, celui-ci produit peu, mais garde cette curiosité qui l'amène à tester de nombreux médiums différents.

Cependant, toujours hanté par son alcoolisme et son tempérament volcanique, Jackson Pollock voit sa vie s'arrêter brutalement en 1956 dans un accident de voiture, alors qu'il conduisait sous l'emprise de l'alcool, laissant ainsi plusieurs centaines d'œuvres qui auront marqué à tout jamais l'art abstrait du milieu du XXème siècle.

L'héritage de Pollock et son impact sur l'art moderne

Peintre iconique du XXème siècle, avec ses œuvres arborant aussi bien la dichotomie entre le noir et le blanc, que le travail des couleurs avec des toiles incorporant le rouge, le rose que le jaune comme reflet du rythme et des émotions, Jackson Pollock a laissé un héritage indélébile sur l'art moderne. Son influence sur le mouvement de l'expressionnisme abstrait est incommensurable, et sa technique de "Dripping", composante essentielle de "l'action painting", a révolutionné la peinture, faisant passer l'acte de peindre d'une pratique contrôlée à une forme libre d'expression.

S'inspirant aussi bien des images tribales amérindiennes, que des œuvres cubistes de Picasso, et poussé par des artistes comme David Alfaro Siqueiros ou son épouse Lee Krasner Jackson, Pollock a toujours souhaité innover et expérimenter, utilisant de nombreuses techniques différentes, à l'image de son tableau "Number 26 A, Black and White" et de sa toile de sa toile "Studies, Number 11", visibles au Centre Georges Pompidou de Paris, utilisant aussi bien la mine graphite, l'aquarelle et l'encre sur papier, que la peinture glycérophtalique.

Considéré aujourd'hui comme l'une des grandes figures des arts, les peintures de Pollock trouvent un écho partout à travers le monde d'exposition en exposition, de la collection du MoMA de New York à celle du centre Georges Pompidou de Paris, en passant par les musées Guggenheim créés par la famille du même nom, avec laquelle Pollock était proche via ses relations avec Peggy Guggenheim. Il est ainsi devenu un artiste incontournable de l'art contemporain moderne et de l'école américaine.