Pierre Bonnard
Peintre

Pierre Bonnard reproduction de tableaux

Co-créateur du groupe des Nabis, et l’un des principaux artistes du post impressionnisme de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, Pierre Bonnard s’est tout au long de sa vie consacré uniquement à son art, qu’il a su remettre en question pour apporter l’équilibre parfait entre composition et couleur.

 

Découvrez les plus beaux tableaux de l'œuvre du peintre et graveur français, avec son huile sur toile « Nue rose dans la baignoire » (coll. privée), tableau représentant un des nombreux nus de sa femme Marthe, « L’Amandier en Fleurs », une nature morte à l’huile sur toile issue de ses dernières années dans sa résidence du Cannet, ou encore « Paris, le Pont des Arts » (coll. privée), un tableau impressionniste réalisé après sa première remise en question de 1895.

Offrez-vous une reproduction de l’un des artistes les plus influents de la peinture française et de l’histoire de l’art disponible au catalogue, et découvrez sa biographie.

 

Biographie de Pierre Bonnard

 

La jeunesse de Pierre Bonnard : le dessin comme vocation profonde.

 

Issu d’une famille de la petite bourgeoisie du XIXème siècle, Pierre Bonnard né en France en 1867, à Fontenay-aux-Roses. Au milieu de la nature, le jeune Pierre Bonnard se découvre une passion pour la peinture, le faisant naviguer entre ses études et une vocation d’artiste, celui-ci peignant régulièrement les portraits de sa sœur et du compositeur Claude terrasse, dont elle deviendra la femme en 1890, et avec qui Bonnard sera proche. Bon élève, il obtiendra son diplôme d’avocat en 1888, sans pour autant délaisser le dessin et la peinture, celui-ci consacrant régulièrement son temps libre à la production de croquis lors de ses visites récurrentes au prétoire, qu’il voit comme un atelier de dessin. 

 

Peignant sans cesse, notamment des paysages en plein air de Paris, Chatou, Bougival ou encore du Dauphiné, Pierre Bonnard fait le choix, en parallèle de ses études de droit, et après un passage à l’école des Arts Décoratifs, d’intégrer l’École des Beaux Arts en 1886. C’est à l’Académie des Beaux Arts qu’il côtoie plusieurs artistes en devenir, et qu’il rencontre Édouard Vuillard avec qui il nouera une amitié solide qui perdurera tout au long de sa vie. Aux Beaux-Arts, bien que Pierre Bonnard y découvre l’art académique qui le dirigera par la suite vers ses nombreuses productions de nus de femmes, la rigidité de l’enseignement délivré au Louvre ne lui plaît cependant pas. Lui qui aspire à plus de liberté dans sa peinture rejoint alors l’Académie Julian, une école d’art privée laissant plus de souplesse dans la manière de peindre, et où Bonnard peut laisser libre court à sa créativité en retravaillant les couleurs, et en participant, auprès des peintres Paul Sérusier, Maurice Denis, Henri-Gabriel Ibels et Paul-Élie Ranson, à une véritable réflexion sur la fabrication d’une nouvelle façon d’envisager l’art.

 

Pierre Bonnard, l’instigateur du groupe des nabis.

 

En 1888, toujours à l’Académie Julian, Pierre Bonnard et ses amis sont fascinés par une peinture sur une boîte à cigares que ramène Paul Sérusier de son voyage en Bretagne. Cette peinture, « L’aven au bois d’amour », réalisée sous la direction de Gauguin, restera comme un véritable talisman auprès du groupe de jeunes artistes peintres. Inspirés par Gauguin et sa manière d'utiliser les couleurs pures, mais également par d’autres œuvres de l'impressionnisme et post impressionnisme, comme celles de Vincent Van Gogh ou Cézanne, Pierre Bonnard et ses amis créent le groupe des nabis. Outre Pierre Bonnard, les premiers peintres rejoignant ce jeune mouvement artistique sont Vuillard, Vallotton et Ker-Xavier Roussel, qui sont rapidement rejoints par d’autres, dont Odilon Redon, puis Gauguin lui-même. Dans leur atelier du Boulevard Montparnasse, les couleurs vives servent à représenter le monde en laissant place à l’émotion, sans se conformer à la représentation réaliste et étroite de l’art traditionnel. Alors qu’une partie du groupe nabi se tourne vers l’ésotérisme et le spirituel, Pierre Bonnard préfère quant à lui peindre la vie moderne, sans que cela ne crée de conflit majeur, l’art primant sur la vision de chacun. La modernité insufflée par les nabis commence à faire écho auprès du public, et ces derniers réalisent leur première exposition dans la galerie d’Ambroise Vollard, célèbre marchand d’art avant-gardiste, en 1897.

 

Inspiré par le japonisme, alors en vogue en Europe, Pierre Bonnard se lance, dès 1889, dans la fabrication de toute une galerie de toiles prenant leurs sources dans les estampes japonaises. C’est ainsi que, bien que continuant l’huile sur toile, il commence à réaliser des peintures d’art décoratif sur des paravents, et est rapidement surnommé « Le nabi japonard » par sa propre famille artistique.

 

Le nom du peintre étant de plus en plus reconnu pour ses productions en arts décoratifs, Bonnard, qui participe régulièrement au salon des indépendants, continue de produire des œuvres dans le cadre du groupe des nabis, dans une quête d’art total mêlant aussi bien peinture, musique, poésie ou théâtre. C’est ainsi qu'il produit les décors de pièces de théâtre, en lien avec Sérusier et Claude Terrasse qui réalise la musique, et qu’il se lance, au début des années 1890, dans la production d’affiches, de gravures et de lithographies, dans un style japonisant, lui apportant des revenus suffisants pour vivre de son art.

 

La rencontre avec Marthe, la muse de Pierre Bonnard.

 

En 1893, Pierre Bonnard, au détour d’un tramway, rencontre une jeune vendeuse de fleurs artificielles dénommée Marthe. Rapidement séduit, le jeune peintre la prend comme modèle, et celle-ci devient sa maîtresse. C’est avec l’arrivée de Marthe dans la vie de Bonnard que la production de nus de l’artiste augmente drastiquement. Celle qui deviendra sa femme des années plus tard, en 1925, sera ainsi représentée par l’artiste dans plus de 140 tableaux, principalement à l’huile sur toile ou à l’aquarelle, et de 700 dessins au cours de sa vie. Inspiré par sa compagne, il peint son portrait dans le cadre de ses activités de tous les jours, et produit ainsi un art représentatif du moment présent.

 

Un virage vers la peinture impressionniste pour Pierre Bonnard.

 

Après plus de 10 années à travailler au sein des nabis, Pierre Bonnard prend un virage dans sa façon de peindre en 1895. Alors que le post-impressionnisme se développe en cette fin de siècle, Bonnard découvre le mouvement impressionniste et les grands peintres français de ce style de peinture, dans les galeries d’art du musée du Luxembourg. Les œuvres du peintre français vont alors se diriger vers le style impressionniste, avec des couleurs équilibrées et réalistes, loin de l’abstrait prôné par le mouvement nabi, et les tableaux du peintre impressionniste en devenir se voient mettre en avant l’atmosphère des sujets de la vie réel, représentés dans toute une galerie d’huiles sur toiles. Souhaitant avant tout s’émanciper au côté des jeunes peintres impressionnistes, Bonnard réalise aussi bien des toiles sur le thème du paysage que du portrait, peint des scènes d’intérieur de la vie courante, tout en continuant à produire des lithographies. Il va également profiter de cette période pour s’essayer à la sculpture, et va même devenir l’un des premiers photographes voyant cette technique totalement nouvelle comme une véritable expression artistique.

 

Entre Paris, la Normandie impressionniste et le sud, la période de la maturité pour Pierre Bonnard.

 

À l’avènement du XXème siècle, Pierre Bonnard souhaite voir autre chose que Paris et est épris de voyages. Italie, Espagne, Allemagne, Belgique et Pays-Bas, Royaume-Uni, il arpente l’Europe et ses musées, où il découvre les toiles des grands peintres étrangers. Il pousse même le voyage jusqu'en Algérie et en Tunisie avec Marthe lors de l’année 1908. En parallèle à ses voyages à l’étranger, Pierre Bonnard voyage également en France, où il se rend en Normandie, terre des impressionnistes, mais également dans le sud.

 

C’est lors d’un séjour à Saint Tropez qu'il rencontre Paul Signac, avec qui il échangera régulièrement sur l’utilisation de la couleur dans la peinture post impressionniste qu’il pratique désormais. Subjugué par la lumière et les couleurs qu’offre le paysage du sud, mais n’en oubliant pas moins ce que peut offrir la région parisienne, Bonnard navigue entre des hivers dans des résidences à Antibes, Cannes ou Saint-Tropez, et des étés à Paris. Continuant de peindre, c’est aussi à cette période que les œuvres de l’artiste sont exposées à la galerie des frères Bernheim. Dans le jardin de sa maison de Vernon qu’il achète en 1912, Bonnard peint sa femme dans une série de tableaux à l’huile sur toile, le peintre, bien qu’attiré par la vie trépidante de Paris, appréciant par-dessus tout le calme de la nature qu’offre le village.

 

Pierre Bonnard : la période de remise en question.

 

En 1913, en recherche constante d’une vision, Pierre Bonnard remet en question son entêtement à se concentrer sur la lumière et les couleurs, au désavantage de la forme et du trait.

 

En plus de ses nus de femmes, de ses portraits et de ses paysages, il ajoute à son œuvre plusieurs marines et natures mortes, dans une recherche artistique à la composition et la mise en scène proche de la photographie. Revenant vers le dessin et le croquis, jusqu’au point de faire s’exprimer l’ambiance par le trait plutôt que par la couleur, cette recherche constante le pousse à s’éloigner de la peinture en plein air, souvent plébiscitée par les peintres paysagistes, pour noter les variations d'ambiance à l’écrit, et reproduire les paysages et scènes de vie en atelier.

 

En parallèle, Bonnard œuvre toujours dans l’art décoratif, milieu dans lequel il excelle. Reconnu dans l’Europe entière, il peint de nombreux panneaux, décorations de villas, et se lance dans la fabrication de décors de théâtre et autres commandes qui s’exportent de la Suisse jusqu’à la Russie.

 

Les années 20 sont plus calmes pour Bonnard. Échappant à la Première Guerre mondiale, le peintre français n’étant pas mobilisé, il perd cependant sa mère en 1919, et son ami Claude Terrasse et sa sœur en 1923. Les paysages et les natures mortes prennent une place prépondérante dans son œuvre, et c’est également à cette période qu'il se lie d’amitié avec de nombreux peintres célèbres comme Claude Monet et Henri Matisse. En 1921, une grande exposition de 24 toiles et de plusieurs panneaux de Bonnard, dont la fabrication a eu lieu pendant la guerre, est organisée par les frères Bernheim, et en 1924, c’est la consécration avec une rétrospective de 68 œuvres de l’artiste qui est présentée à Paris par la galerie Eugène Druet. Dès lors, l’œuvre de Pierre Bonnard est reconnue à travers le monde, jusqu'aux les États-Unis, nouvelle place forte de l’art.

 

Ayant épousé Marthe en 1925, et toujours attiré par la nature, le peintre français fait l’acquisition de sa maison du « Bosquet » au Cannet, dans laquelle il y installe son atelier, entre la mer et le massif de l’Esterel, et où il y peindra plus d’une centaine de fois des vues de son jardin.

 

Fin de vie de Pierre Bonnard : la peinture comme refuge.

 

À partir de 1930, Pierre Bonnard continue sa vie de voyageur à travers la France. Il produit de nombreuses œuvres en parallèle, sur lesquelles il revient de manière diffuse afin de les corriger et de les améliorer selon ses envies du moment. Bien qu’ayant voulu remettre le dessin au premier plan dans ses compositions, sa nature profonde de recherche de la couleur ressort encore après que celui-ci ait repris l’aquarelle qu’il trouve fade. 

 

En 1938, il revend « Ma Roulotte », sa maison de Vernon, et se rend au Cannet dès 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale. Affecté par la dureté du conflit, il se réfugie dans la peinture, principalement de la nature, en peignant les fleurs et les fruits de son jardin. Opposé à cette guerre, il refuse cependant de se déplacer à Berlin pour exposer son travail, et de réaliser un portrait de Pétain qui lui a été commandé. 

 

En 1940, il apprend la mort de son ami de toujours, Édouard Vuillard, mais également d’autres proches les années suivantes, avec la disparition de son frère et de ses amis Joseph Bernheim, Ker-Xavier Roussel, et finalement de Marthe qui s’éteint en 1942. Découle de ces événements toute une série d’autoportraits faisant ressortir sa mélancolie.

 

En 1945, il retourne à Paris, enfin libéré, lors d’un long séjour durant lequel il peut à nouveau arpenter les rues de la capitale et s’inspirer de la vie moderne qu’il affectionne tant. Les fils Bernheim lui accordent même dans leur galerie, la dernière rétrospective de son vivant, en 1946. 

Après un dernier voyage à Paris, Pierre Bonnard s’éteint dans sa résidence du « Bosquet » au Cannet, le 23 janvier 1947, après un dernier coup de pinceau sur son ultime tableau, « L'Amandier en fleur ».

 

L’héritage de Pierre Bonnard.

 

Pierre Bonnard a marqué la peinture de son empreinte, ayant posé, avec les nabis, les prémices de l’art total prôné par la suite par d’autres pendant la première moitié du XXème siècle, et ayant amené la couleur au premier rang dans ses peintures, tout en se questionnant inlassablement sur la place de celle-ci dans son œuvre. 

 

On retrouve aujourd’hui ses tableaux impressionnistes et de sa période nabi dans de nombreux musées, du Musée Marmottan Monet, au catalogue de l’exposition du Musée d'Orsay à Paris, le musée d’orsay ayant la plus grande collection de peintures de l'artiste, mais aussi dans les collections permanentes du Musée des Beaux Arts de Boston, Berne ou encore Pitsburgh, en passant par des expositions temporaires comme au Musée d’Art moderne de Paris en 2006. Son nombre pléthorique de dessins et peintures l’amène aussi à être présent dans de nombreuses collections privées, comme avec son tableau « Paysage du Dauphiné » (coll. privée) ou sa nature morte « Le Compotier » (coll privée).

 

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