Reproduction de tableau Le Triomphe de Galatée de Raphaël
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Le Triomphe de Galatée DE Raphaël
Le Triomphe de Galatée
"Le Triomphe de Galatée" est une fresque de petite taille qui provient de la villa Farnésine, une somptueuse villa des bords du Tibre conçue par l’architecte Baldassare Peruzzi pour le richissime banquier Agostino Chigi. Raphaël et son atelier travaillèrent entre 1509 et 1513 à la décoration picturale de la villa, notamment des deux célèbres loggias ouvrant sur le jardin : celle de Psyché et celle de la nymphe Galatée, sur l’un des panneaux duquel se trouve le Triomphe. Elles renferment l’un des plus grands décors profanes sur le thème de la passion et de la sensualité amoureuse, à un moment où les artistes puisent leur principale inspiration dans la littérature gréco-romaine redécouverte un siècle plus tôt par les humanistes de la Renaissance. Nous voyons ici la nymphe Galatée, personnage tiré des Métamorphoses d’Ovide entourée de son cortège marin, voguant sur les eaux dans une conque tirée par deux dauphins. Celle-ci regarde vers le ciel et semble indifférente à la présence du cyclope Polyphème, amoureux transi mais rejeté de la nymphe, figuré sur le panneau voisin par Sebastiano Piombo. L’équilibre et l’harmonie de la composition du Triomphe de Galatée sont typique de l’œuvre de Raphaël, où Galatée au centre divise la fresque en quatre parties parfaitement symétriques aussi bien horizontalement que verticalement. C’est l’attitude libre et naturelle des personnages qui construit l’image, appréhendés par rapport à leur espace dans une perspective assimilée. Leur dynamisme ressort grâce au jeu des diagonales des corps et des regards, formant des oppositions de part et d’autre de la nymphe et nous invitant à sortir du cadre. Cet intérêt pour les attitudes corporelles complexes et le rendu du mouvement trahit l’influence de la sculpture hellénistique, dont l’un des meilleurs exemples constitue le groupe sculpté du Laocoon, redécouvert fortuitement en 1506 et conservé dans les collections du pape Jules II. Raphaël emprunte également à son contemporain Michel-Ange, qui travaillait au même moment à l’élaboration des fresques de la Chapelle Sixtine (1508-1512), la monumentalité de ses nus ainsi que les délicates harmonies chromatiques des carnations et des vêtements. Ce mélange entre un modèle iconographique et formel emprunté à l’Antiquité ainsi qu’une composition rigoureuse annonce le classicisme à venir.
Cette oeuvre est une peinture de la période de la renaissance appartenant au style classicisme.
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