Reproduction de tableau La Vénus d'Urbin de Titien

Ici, le sujet mythologique n'est qu'un prétexte pour peindre un nu féminin, lascif et sensuel, dont seul le sexe est caché d'une main qui se veut pudique : en réalité, la position de cette main ne fait qu'attirer notre regard vers cette partie cachée tandis que le regard hardi et frontal de la Vénus nous met mal à l'aise. Elle tient négligemment un bouquet de fleurs, tandis qu'un chien est endormi à ses pieds. Derrière elle, deux servantes s'affairent autour de ce qui semble être un cassone, objet de tradition médiévale florentine qui devient très vite prétexte à des peintures décoratives. A défaut de représenter une déesse dans un cadre olympien, Titien livre ici un prototype de féminité rêvée, douce et sensuelle, qui inspirera toute une série de peintres, de Velasquez à Manet.

Cette oeuvre est une peinture de la période de la renaissance appartenant au style renaissance italienne.

Le lieu de conservation de « La Vénus d'Urbin » est Musée des Offices, Florence, Italie.