Reproduction de tableau La Grande Odalisque de Jean-Auguste-Dominique Ingres
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La Grande Odalisque DE Jean-Auguste-Dominique Ingres
La Grande Odalisque
La Grande Odalisque tient une place primordiale au sein du Panthéon de la peinture occidentale et s’inscrit dans une continuité : on y retrouve l’influence du Titien et de sa Vénus d’Urbino, des maniéristes dans l’élongation du corps féminin, et même de David, dans la pose qui rappelle vaguement celle de Madame Récamier. L’atmosphère du harem, lieu de mille fantasmes dans l’imaginaire collectif, suggère l’érotisme, chose réhaussée par le raffinement des couleurs, par la richesse des tissus et par tous les accessoires se rapportant à l’Orient. Au détriment du réalisme, c’est la ligne serpentine qui insiste sur les sinuosités de ce corps lisse qui triomphe, sinuosité rendue par les célèbres « trois vertèbres de trop ».
Le regard franc de l’odalisque consciente de sa nudité marque, ajoute une nouvelle strate à cet érotisme qui fut décrié lors du salon de 1819. Cette toile reste l’un des plus beaux témoignages du goût d’Ingres pour l’école maniériste.
La Grande Odalisque est un tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres peint en 1814 sur une commande de Caroline Murat, sœur de Napoléon Ier et reine consort de Naples (commande non payée pour cause de chute de l'Empire). Le mot odalisque, du turc odalık, désigne une femme de chambre qui servait le harem du sultan : sont donc présents des éléments et objets divers évoquant cette dimension orientale, comme un éventail, des bijoux ou un turban. Ingres peint une femme nue vue de dos selon l'archétype de l'époque, c'est-à-dire sous la forme d'une femme nue offerte aux regards se prélassant de façon lascive. On remarque au premier abord le dos particulièrement long (trois vertèbres supplémentaires sont présentes) et l'angle peu naturel formé par la jambe gauche. Mais ces déformations sont voulues par Ingres, qui préfère volontairement sacrifier la vraisemblance à sa vision de la beauté. Cela se confirme par ses croquis, aux proportions parfaites : la déformation n'est intervenue que dans la mise en œuvre finale."Ingres ne cherche donc pas à rendre compte de la réalité anatomique du nu mais soumet son modèle à sa manière ; comme il l'avait fait pour La Baigneuse (1808, conservée au musée du Louvre). La Grande Odalisque fut mal accueillie, lors de sa présentation au Salon de 1819.;" Toutes les caractéristiques de l'artiste se retrouvent dans ce tableau : la perfection formelle, l'extrême minutie, la grande sensualité, les déformations anatomiques, le goût pour les formes géométriques, […]
Cette oeuvre est une peinture de la période classique appartenant au style néo-classicisme.
Le lieu de conservation de « La Grande Odalisque » est Louvre, Paris, France.
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