Robert Campin reproduction de tableaux

1415 marque, par la défaite des Français à Azincourt, un moment charnière pour les artistes flamands, ces derniers prenant le pas dans le domaine de l’art sur le royaume de France, de par l’effondrement du mécénat français et la survivance seule du mécénat de Philipe le bon, régit depuis son duché, les Flandres.

Robert de Campin, aussi communément appelé le Maître de la Flémalle, est l'un de ses artistes flamands qui profitera pleinement de ce contexte favorable à l'art. Né en 1380 et mort aux environs de 1444, Campin s'établit à dans la ville de Tournai et est à la tête d'un impressionnant atelier. Parmi ses élèves on compte notamment Jacques Daret et Rogier van der Weyden.

Bien que l'identification de ses œuvres soit sujette à controverse, Robert de Campin est avec les frères Van Eyck, un des points de départ de la peinture des Pays-Bas. Il est parmi les premiers utilisateurs de la peinture à l'huile, qu'il emploie principalement dans ces panneaux.

Campin s'affirme comme un peintre novateur et développe dans son œuvre les trouvailles des peintres de miniature ou celle des peintres de panneaux. Son style est à la fois énergique, descriptif  et tend au traitement naturaliste et détaillé des matières, le déploiement décoratif et le symbolisme des objets.
Il accorde également une grande importance au modelé plastique de ses personnages dont les visages expriment beauté et noblesse tragique.

Parmi ses œuvres les plus connues se trouvent : Nativité, peint vers 1420 et le Triptyque de Mérode réalisé aux alentours de 1427.