Alfred Sisley

Alfred Sisley est un peintre anglais né en 1839, dont l’activité artistique liée à l’impressionnisme, a principalement pris place en France. Il naît à Paris, ville où habitent à l’époque ses parents, d’origine anglaise. Ruinés par la Guerre Franco-Prusse, sa vie a été jalonnée par la pauvreté. A dix-huit ans, il est envoyé par ses parents à Londres. Le paysage devient le genre pictural dominant au sein de son oeuvre, ayant étudié aux côtés de Camille Corot, Charles-Gabriel Gleyre et Gustave Courbet. En Ile-de-France, Sisley vit modestement de son art, à Moret-sur-Loing. Il fait alors la connaissance de Renoir, Degas et Monet aux Beaux-Arts. Parmi les artistes impressionnistes, Bazille et Berthe Morisot le côtoient. Après de nombreuses expositions, sans succès, en France, il donne un aperçu de sa peinture à New York, en 1886 : de là, il obtient un place de membre de la Société des Beaux-Arts, bien qu’il continu de vivre dans la précarité.

Dans l’utilisation de la couleur, Alfred Sisley se rapproche plus des peintres de l’Ecole de Barbizon que de l’oeuvre de Monet par exemple, même s’il a été influencé par lui, mais aussi par Renoir. Parmis ses oeuvres les plus illustres, nous pouvons citer la Rue de la Chaussée à Argenteuil et l’Allée des peupliers aux environs de Moret-sur-Loing. De nationalité anglaise et contemporain, Alfred Sisley peut aussi être placé dans le sillage de Constable, Bonington et Turner, ses confrères paysagistes.  Tout à sa contemplation des paysages, Alfred Sisley en saisit la moindre poésie, la plus pure beauté, ainsi que la plus infime tendresse. L’harmonie de la nature le comblait, le ravissait, et ne désirant en tirer que l’émotion la plus sincère, Alfred Sisley, qui mourut de tristesse en 1899, après la non-reconnaissance de son œuvre et la mort de sa femme, est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands peintres impressionnistes.

Sisley était, cela se ressent, un être sensible. Il n’aurait certes pas supporté une vie de labeur et de tristesse. Aussi eut-il la chance de naître dans une famille aisée, en 1839, et put-il se consacrer à la peinture sans se soucier du lendemain. Cela aurait entraîné pour plus d’une paresse castratrice. Pour Sisley, ce fut une bénédiction, un catalyseur de son talent : tout à sa contemplation des paysages, il en saisit la moindre poésie, la plus pure beauté, ainsi que la plus infime tendresse. L’harmonie de la nature le comblait, le ravissait, et ne désirant en tirer que l’émotion la plus sincère, Alfred Sisley, qui mourut de tristesse en 1899, après la non-reconnaissance de son œuvre et la mort de sa femme, est aujourd'hui considéré comme l’un des plus grands peintres impressionnistes.