Reproduction de tableau Chair Car de Edward Hopper

Edward Hopper dévoile, dans le tableau Chair Car, une illustration du quotidien d’une Amérique moderne, vidé de toute poésie, tentant de s’adapter à un monde qui leur est inconnu. Quatre personnages ont pris place dans les fauteuils qui se succèdent, sans pour autant n’être nullement lié, par le regard ou psychiquement. Toute perspective de fuite a disparu de l’œuvre de Hopper, les seules ouvertures vers un autre monde résidant dans les fenêtres du wagon. Cette angoisse apparente se traduit par l’absence totale d’échanges entre les résidents du train, ceux-ci étant perdus dans leur solitude et séparés par la disposition de leur placement. Tout dialogue entre les passagers de Chair Car semble impossible, radicalement paralysés dans leur retranchement, rendant ce lieu funeste, sans aucune humanité, chacun restant dans l’espace qu’il occupe. Edward Hopper reste fidèle à son désir de faire transparaitre de ses toiles la douleur et l’isolement d’une Amérique marquée par la répétition du à un modernisme inapprivoisable.

Cette oeuvre est une peinture de la période moderne appartenant aux styles naturalisme et réalisme.

Le lieu de conservation de « Chair Car » est Collection privée.