Jean-François Millet

Jean-François Millet nait à Gruchy (Gréville-Hague), le 4 octobre 1814. Elevé dans la ferme familiale, rien ne prédestinait Jean-François Millet à devenir un peintre de renom, ayant passé plus de vingt ans à travailler dans les champs. Instruit par son oncle, curé lettré, qui l’initie à Voltaire ou encore Shakespeare, il finit par intégrer l’école Cherbourg, apprenant la peinture auprès de Paul Dumouchel et Langlois de Chèvreville, grâce aux relations bourgeoises de son père. Millet s’exerce sans relâche pour devenir l’artiste d’une nouvelle génération, notamment en copiant les toiles des plus grands peintres et en s’initiant à l’art flamand et espagnol.Une patience qui finira par être récompensée, puisqu’il obtient une bourse pour continuer son apprentissage à Paris de sa ville, fière de son talent. Ses tentatives pour acquérir cette renommée si attendue sont mises à mal, le peintre voyant sa bourse d’étude retirée, après avoir échoué par deux fois au Prix de Rome. Jean-François Millet, de retour à Cherbourg, vit de la vente de portraits, mais aussi de peintures érotiques, délaissant ainsi les scènes de travail paysan. Jean-François Millet meurt le 20 janvier 1875 à Barbizon (Seine-et-Marne). 

Jean-François Millet est un peintre de la période classique et du style réalisme. Ses œuvres célèbres sont  « Parc à moutons, clair de lune », « Le repas des moissonneurs ou Ruth et Booz », « La Becquée, ou Paysanne donnant à manger à ses enfants », « La laitière normande à Gréville », « Femme portant une cruche sur l'épaule et remontant la berge d'une rivière ». Jean-François Millet est particulièrement lié à Paul Delaroche, Charles Jacque, Claude Monet, Camille Pissarro et Vincent van Gogh.