Mary Cassatt reproduction de tableaux

Mary Cassatt naît à Allegheny City, aux Etats-Unis, le 22 mai 1844. Issue d’une famille américaine, d’origine française, elle s’est toujours considérée comme faisant partie intégrante des Etats-Unis, ne reniant pas pour autant son côté français, à travers son amour pour l’art. La peintre impressionniste fera un premier voyage en Europe, avec sa famille, découvrant la peinture française qui lui fera prendre conscience de ses ambitions futures. Elle s’inscrit à l’académie des Beaux-Arts de Philadelphie, à l’aube de ses seize ans, et y étudie de 1861 à 1865 : cette école compte parmi les seules ouvertes à la gente féminine. Cependant, Mary exprime rapidement l’envie d’aller étudier l’art en Europe, alors que la guerre civile américaine sévit. Elle poursuit alors une formation artistique à Paris, dès 1865, et est repérée par Edgar Degas, qui devient son mentor et son ami : par son intermédiaire, son talent se voit dépasser les frontières françaises. Elle est notamment influencée par Toulouse-Lautrec et Degas et s'imprègne du courant impressionniste à cette époque, qu'elle rejoint en 1877, en privilégiant les scènes d'intimité aux scènes d'extérieur, rappelant l'oeuvre de Berthe Morisot.

Mary Cassatt rencontre un grand succès aux yeux de bon nombre de ses contemporains, avec une série, largement inspirée des estampes japonaises, précisément par la douceur de sa technique. Elle expose avec le groupe dès 1879, par l'invitation de Degas. A l'instar de l'exemple américain, Mary Cassatt possède une liberté et obtient une notoriété en France, en tant qu'artiste féminine : elle est la seule impressionniste américaine du courant en France. L’artiste, ayant obtenu une carte de copiste au Louvre et fière de ses progrès auprès d’Edouard Manet, retourne aux Etats-Unis pour ouvrir son propre atelier. Malgré tout, Mary Cassatt passera sa vie entre Paris et les Etats-Unis, peignant des portraits de riches américains pour vivre et accéder à une renommée. Mary Cassatt meurt le 14 juin 1926, au Mesnil-Théribus, presque aveugle, à la suite d’un coma diabétique.