Les cafés du 19ème siècle

Au XIXe siècle, Paris se transforme en capitale moderne. Les cafés y deviennent les nouveaux rendez-vous de la vie artistique et intellectuelle.

Au XIXe siècle, Paris sera entièrement remodelée sous l’impulsion de Napoléon III assisté du baron Haussmann. Ces transformations architecturales donnent naissance à une capitale moderne et initient un nouvel art de vivre qui influence la production des artistes qui s’attachent à mettre en images l’avènement d’une nouvelle société basée sur le divertissement.

 

A cette époque, les cafés s’affirment comme de nouveaux lieux de rendez-vous de la vie artistique et intellectuelle. Se substituant aux ateliers, ils deviennent des hauts lieux de la modernité et de véritables laboratoires pour les courants artistiques. Du café Guerbois, qui accueillait des discussions enfiévrées des peintres « modernistes », au café de La Nouvelle Athènes, qui a inspiré de nombreuses représentations, les cafés constituaient les lieux de rassemblement à ne pas manquer de la capitale !

« Dès le matin, à l’heure de l’apéritif, à onze heures, le café connaît déjà une certaine animation, on y rencontre les artistes, les écrivains, les journaleux du pays montmartrois »
George Moore

Les cafés seront également documentés par le peintre Edgar Degas, qui semble délaisser les coulisses de l’Opéra Garnier pour ces lieux de rencontre à la mode. En 1875, il s’inspire du café de la Nouvelle Athènes pour peindre Dans un café, dit aussi L’absinthe. Situé sur la célèbre Place Pigalle à Paris, l’intérieur de l’établissement est connu en raison de plusieurs représentations qu’il a inspirées. Entre ces murs, des artistes comme Degas, Cézanne ou encore Manet se rencontraient.

 

La dimension réaliste crue et le cadrage décentré de l’œuvre signifient la vision trouble d’une personne alcoolisée. L’œuvre peut être considérée comme une dénonciation des fléaux de l’alcool, et plus particulièrement de l’Absinthe. Si les cafés furent reconnus au XIXe siècle comme des symboles de la modernité, ils ont souvent été dénoncés comme des lieux de débauche, qui favoriseraient l’alcoolisme, la violence et la prostitution.

En 1876, Auguste Renoir choisit pour le Bal du Moulin de la Galette de représenter un autre type d’établissements populaires à cette époque.

 

Avec une esthétique impressionniste très poussée, il s’attache à retranscrire une scène de la vie moderne : une guinguette au pied du Moulin de la butte de Montmartre. Le lieu réunit toutes les couches de la société, des personnages de la bourgeoisie parisienne aux milieux les plus populaires. 

Au XIXe siècle, Paris sera entièrement remodelée sous l’impulsion de Napoléon III assisté du baron Haussmann. Ces transformations architecturales donnent naissance à une capitale moderne et initient un nouvel art de vivre qui influence la production des artistes qui s’attachent à mettre en images l’avènement d’une nouvelle société basée sur le divertissement.

 

A cette époque, les cafés s’affirment comme de nouveaux lieux de rendez-vous de la vie artistique et intellectuelle. Se substituant aux ateliers, ils deviennent des hauts lieux de la modernité et de véritables laboratoires pour les courants artistiques. Du café Guerbois, qui accueillait des discussions enfiévrées des peintres « modernistes », au café de La Nouvelle Athènes, qui a inspiré de nombreuses représentations, les cafés constituaient les lieux de rassemblement à ne pas manquer de la capitale !

« Dès le matin, à l’heure de l’apéritif, à onze heures, le café connaît déjà une certaine animation, on y rencontre les artistes, les écrivains, les journaleux du pays montmartrois »
George Moore

Les cafés seront également documentés par le peintre Edgar Degas, qui semble délaisser les coulisses de l’Opéra Garnier pour ces lieux de rencontre à la mode. En 1875, il s’inspire du café de la Nouvelle Athènes pour peindre Dans un café, dit aussi L’absinthe. Situé sur la célèbre Place Pigalle à Paris, l’intérieur de l’établissement est connu en raison de plusieurs représentations qu’il a inspirées. Entre ces murs, des artistes comme Degas, Cézanne ou encore Manet se rencontraient.

 

La dimension réaliste crue et le cadrage décentré de l’œuvre signifient la vision trouble d’une personne alcoolisée. L’œuvre peut être considérée comme une dénonciation des fléaux de l’alcool, et plus particulièrement de l’Absinthe. Si les cafés furent reconnus au XIXe siècle comme des symboles de la modernité, ils ont souvent été dénoncés comme des lieux de débauche, qui favoriseraient l’alcoolisme, la violence et la prostitution.

En 1876, Auguste Renoir choisit pour le Bal du Moulin de la Galette de représenter un autre type d’établissements populaires à cette époque.

 

Avec une esthétique impressionniste très poussée, il s’attache à retranscrire une scène de la vie moderne : une guinguette au pied du Moulin de la butte de Montmartre. Le lieu réunit toutes les couches de la société, des personnages de la bourgeoisie parisienne aux milieux les plus populaires.