Fernand Khnopff

Fernand Khnopff naît le 12 septembre 1858 à Grembergen (Belgique). Peintre, dessinateur, graveur et sculpteur occasionnel, Fernand Khnopff semble être présent sur tous les fronts artistiques. Issu d’une famille aisée, il grandit à Bruges, ville qui le marque énormément, avant de déménager à Bruxelles en 1866. Dix ans plus tard, il abandonne ses études de droit après un an et entre à l’Académie des beaux-arts où il rencontre des artistes qui le marqueront tout au long de sa carrière, James Ensor et Jean Delville. En 1883, il retrouve ces derniers lors de la création du groupe bruxellois d’avant-garde, Les XX, qui se réunissent annuellement afin d’exposer leurs œuvres dans des Salons où plusieurs artistes français sont invités. Peu de temps après, il adhère à l’idéologie de Sâr Péladan, un occultiste français, et participe aux premiers Salons de la Rose-Croix qui visent à un retour à l’idéalisme dans l’art. Lors de la Sécession viennoise en 1898, Khnopff fait sensation et connaît la notoriété internationale : il évolue ainsi, au fil du temps, au sein de groupes artistiques différents mais qui ont le même but, celui de revenir à une forme idéale de l’art dont la femme, tantôt angélique tantôt tentatrice, est le sujet principal. « Ni religieux, ni chrétien, ni mythologique, mais plutôt emblématique », Khnopff inspire les surréalistes par des compositions oniriques, dont le sens caché, parfois multiple, se dévoile selon l’œil et la science du spectateur. Fernand Khnopff meurt le 21 novembre 1921 à Bruxelles (Belgique).

Fernand Khnopff, peintre moderne, s’illustre particulièrement dans le courant du symbolisme et dans la réalisation de portraits. Il est particulièrement lié à Gustave Moreau, à Franz von Stuck, et à tous les artistes du symbolisme de l’Europe de l’Est.