Commandez la reproduction d'art... Un enterrement à Ornans de Gustave Courbet

Un enterrement, par une journée plombée d’hiver, le ciel gris nuageux est traversé par une croix noire Les mines sont de circonstances, graves et compassées. L’assemblée est composée d’une foule de villageois, allant des notables aux vignerons. Il y a en tout et pour tout 46 personnages se pressant autour de la fosse. Tous sont peints avec un grand réalisme et un luxe de détail. C’est le jeu des physionomies qui intéresse Courbet. On ne note pas de grand travail de composition et de mise en espace, pas de dramatisation excessive non plus. Le sujet est des plus quotidiens, mais le tableau est de taille. Pour sa première toile, Courbet a voulu imposer sa manière, bouleverser les codes et défendre un art réaliste et démocratique. Mais cette peinture fit polémique. Les critiques lui ont surtout reproché la trivialité avec lequel il avait traité cet enterrement, faisant côtoyer hommes d’églises et hommes de peu, les mêlant dans une même foule anonyme. Certains y ont même vu une forme d’anticléricalisme de la part de Courbet, qui ne voyait lui dans cette toile qu’un symbole de l’ »entente universelle ». Toutefois comme l’on ne sait en fin de compte pas qui est mis au tombeau, cela laisse le champ de l’interprétation relativement ouvert. L’on peut ainsi faire de ces obsèques l’emblème de la mort de Dieu, la négation de tout idéal, une méditation philosophique sur la mort.

Cette oeuvre est une peinture de la période moderne appartenant aux styles naturalisme - réalisme et peinture de genre.

Le lieu de conservation de « Un enterrement à Ornans » est Musée d'Orsay, Paris, France.

Cette reproduction d’art est proposée en open-édition chez Muzéo.