Reproduction de tableau L'Enlèvement d'Hélène de Guido Reni

En 1627, Philippe IV d'Espagne avait commandé à Guido Reni, par l'intermédiaire de ses ambassadeurs en Italie, une grande toile représentant le viol d'Hélène de Troie. Comme Reni, le cardinal Bernardino Spada se trouvait alors à Bologne, dans son cas en tant que légat du pape. Cela lui permit de suivre personnellement la commande, d'autant plus que le rang de Philippe lui conférait des implications politiques intéressantes pour la cour papale. Certains historiens de l'art suggèrent que, dans ce contexte de la guerre de Trente Ans, le pape pro-français Urbain VIII a même utilisé l'œuvre pour envoyer un message à son ennemi juré sur le trône d'Espagne. Certains ont avancé que cette œuvre et La mort de Didon de Guercino faisaient partie d'une allégorie commune dirigée contre Philippe IV et Marie par la cour papale.

Après son achèvement, Reni et les ambassadeurs espagnols se brouillent au sujet de son paiement et le tableau reste invendu, Spada profitant de l'occasion pour suggérer à Marie de Médicis de l'acheter à sa place. Spada en profite pour proposer à Marie de Médicis de l'acheter, ce qu'elle accepte et le tableau part pour la France. Lorsque l'Enlèvement arriva en France mais ne put être récupéré par Marie (qui était entre-temps tombée au pouvoir), il fut acquis en 1654 ou avant par le marquis Louis Phélypeaux de La Vrillière, qui le plaça dans sa galerie parisienne, aujourd'hui perdue, et commanda à Pietro da Cortona un pendentif intitulé César donnant à Cléopâtre le trône d'Égypte. Il figure dans l'inventaire posthume de ses biens et est vendu par son petit-fils Louis III de La Vrillière [...]

Cette oeuvre est une peinture de la période classique appartenant au style baroque.

Le lieu de conservation de « L'Enlèvement d'Hélène » est Louvre, Paris, France.

Retrouvez la description complète de L'Enlèvement d'Hélène de Guido Reni sur Wikipedia.