Armand Guillaumin reproduction de tableaux

Jean-Baptiste Armand Guillaumin nait le 16 février 1841 à Paris. Il passe son enfance et son adolescence à Moulins, dans l’Allier. A l’âge de seize ans, il part vivre à Paris et suit des cours chez le sculpteur Louis Denis Caillouette. A l’âge de dix-neuf ans, il commence à travailler à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans mais, parallèlement, son intérêt pour la peinture continue de croitre.

Au début des années 1860, il rencontre plusieurs grands peintres à l’Académie suisse (Camille Pissarro, Paul Cézanne) et commence à exposer certains de ses tableaux, comme par exemple au Salon des refusés en 1863.

Au début des années 1870, il commence à s’inspirer particulièrement des paysages d’Ile-de-France : Pontoise et plus spécifiquement les bords de Seine. L’eau devient l’élément le plus travaillé par l’artiste.

Guillaumin s’inscrit de plus en plus dans le mouvement impressionniste, participant à presque toutes leurs expositions au cours de sa carrière, et fréquentant les figures de proue du mouvement : Paul Cézanne, Vincent Van Gogh ou encore Edgar Degas.

Ce n’est qu’en 1891, après avoir gagné à la loterie, qu’il peut se consacrer exclusivement à la peinture. Il se rend régulièrement à Crozant, dans la Creuse, et fréquente davantage les peintres de l’Ecole de Crozant.

Le passage du XIX^e siècle au XX^e siècle est également une période transitoire pour l’œuvre d’Armand Guillaumin : ses couleurs de plus en plus vives s’éloignent petit à petit de l’impressionnisme pour se rapprocher du fauvisme.

Il meurt le 26 juin 1927 à l’âge de quatre-vingt-six ans, et laisse derrière lui de nombreuses œuvres de différentes natures. Des portraits : Femme nue couchée, Portrait de l’artiste, Portrait de petite fille, des paysages de campagne : Paysage en Normandie, Paysage de plaine, Paysage de la Creuse, mais aussi des représentations d’eau : La Pointe de la Baumette, Le Port de Charenton et Vue de Hollande…