Photographie d'art Grande vague, Sète - n°17 de Gustave Le Gray

Le soleil et le vent auraient pu avoir raison de La Grande Vague, Sète - n°17. Alors que bon nombre d’artistes auraient vu cette œuvre à réaliser comme impossible, Gustave Le Gray, photographe dont le talent n’est plus à prouver, a pourtant réussi à donner toute sa beauté à la mer Méditerranée, en 1857, avec un sens du détail incroyable. L’artiste a eu l’ingénieuse idée de réaliser deux tirages à l’aide de deux négatifs différents, posés sur une seule bande de papier, pour réaliser La Grande Vague, Sète – n°17. Le résultat parle de lui-même : un paysage intense, touchant sans utiliser un quelconque artifice. Plus qu’un simple tour de force, ce cliché de Le Gray séduit par sa délicatesse, sa poésie et son sens du détail qui redonne en un rien de temps une seconde vie au paysage méditerranéen. Une technique révolutionnaire, un paysage à en couper le souffle, il n’en fallait pas plus à Gustave Le Gray pour se faire une place – bien méritée – dans l’histoire de l’art, faisant de La Grande Vague, Sète – n°17 l’une des photographies les plus chères de l’histoire, vendue 917 000 euros lors d’une vente aux enchères en 2011.

Cette oeuvre est une photographie de la période les débuts appartenant au style photographie de paysage.

Le lieu de conservation de « Grande vague, Sète - n°17 » est Musée d'Orsay, Paris, France.