Reproductions de peintures de l'école Francaise
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Tableaux de style Ecole française en reproductions de tableaux de style Ecole française
Le terme "école française" désigne en histoire de l'art une tradition partagée par les peintres français. Il s'agit d'une notion définie rétrospectivement. Sa définition, sa chronologie et sa véracité sont encore discutées. L'école française serait née au XVIIe siècle et se serait achevée au XIXe siècle.
Tout au long du XVIIe siècle, le terme d'école française n'est pas couramment utilisé. Plutôt que d'être classés par école, les artistes étaient rattachés à de grands maîtres. On parle par exemple des "peintres ingresques". Au XVIIe siècle sont également fondées de grandes institutions artistiques officielles comme l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture. Elle fut créée en 1648 à l'initiative du peintre français Charles le Brun et chargée de remplacer les guildes dans l'encadrement des artistes. La notion d'école française est étroitement liée à cette fondation qui marque l'établissement d'une identité artistique nationale. À la fin du siècle, des auteurs abordent la notion d'école française de peinture dans leurs écrits. En 1685, André Félibien, dans ses Entretiens, décrit les peintres Simon Vouet, Jacques Blanchart et Nicolas Poussin comme les piliers de l'école française. Roger de Piles mentionne également l'école française parmi six autres, bien qu'il doute de son homogénéité.
Le style Ecole française au XVIIIème et XIXème siècles
Au XVIIIe siècle, l'école française continue d'être définie et identifiée par des auteurs. En 1746, Françoise Marie Marsy, dans son Dictionnaire abrégé de peinture et d'architecture, définit cinq écoles de peinture, dont l'école française. L'école française fait également l'objet d'un article dans l'Encyclopédie, rédigé en 1755 par le chevalier de Jaucourt. Le chevalier de Jaucourt décrit l'école française comme commençant avec le peintre Simon Vouet, et définit sa consécration dans l'œuvre de Nicolas Poussin. Il note qu'elle se distingue par son "bon goût". Comme Roger de Piles, il note qu'"il est difficile de caractériser cette école en général" en raison d'un manque de cohérence entre les œuvres. C'est ce point qui conduit des auteurs comme Johann Georg Sulzer à nier l'existence d'une école française. En 1771, dans la Théorie générale des Beaux-Arts, il classe les artistes français dans une école romaine, car leurs œuvres, selon lui, ne sont pas caractérisées par des éléments distinctifs.
Ce n'est qu'au XIXe siècle que le terme d'école française est adopté, encouragé par l'esprit nationaliste post-révolutionnaire. En 1803, Dominique Vivant Denon la définit comme "la plus belle et presque la seule école qui existe en Europe".
Ces conceptions se sont poursuivies au siècle suivant. En 1926, Louis Dimier situe l'origine de l'art français dans le classicisme, et plus précisément en 1627, lorsque le peintre Simon Vouet revient d'Italie en France.
Aujourd'hui, cette date n'est plus acceptée et la notion d'école française et ses caractéristiques sont encore débattues.
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