Reproduction de tableau Jean Paul Marat assassiné dans sa baignoire, le 13 juillet 1793 de Jérôme-Martin Langlois

Jérôme Langlois s’est très fortement inspiré du tableau de David pour son œuvre Jean-Paul Marat assassiné dans sa baignoire, le 13 juillet 1793. Le peintre a ainsi représenté le meurtre dont Charlotte Corday fut l’instigatrice, considéré comme un attentat contre la nouvelle Constitution par les révolutionnaires, de celui alors surnommé « l’ami du peuple ». Jean-Paul Marat assassiné dans sa baignoire, le 13 juillet 1793 met en avant Marat dans sa baignoire, le fond étant sombre, Langlois dévoilant ainsi le caractère tragique de la scène. La lettre, qu’il tient toujours dans la main, a une réelle portée politique, tandis que la lame au sol confère le crime contre une représentation de l’Etat. Jean-Paul Marat assassiné dans sa baignoire, le 13 juillet 1793 fut bien longtemps considéré comme ayant été de la main de David et non de Langlois, celle-ci étant d’une bien meilleure qualité que la deuxième reproduction. 

Cette oeuvre est une peinture de la période classique appartenant au style néo-classicisme.

Le lieu de conservation de « Jean Paul Marat assassiné dans sa baignoire, le 13 juillet 1793 » est Musée et Domaine National de Versailles et de Trianon, Versailles, France.