André Derain
Peintre

André Derain reproduction de tableaux

Peintre, sculpteur, illustrateur et créateur de décors et de costumes, André Derain a impacté la peinture française du XXème siècle, et le monde de l’art en général, en étant le principal instigateur du mouvement artistique fauve, mais aussi en participant à l’essor du cubisme et du néo-classicisme. Sa maîtrise du portrait, du paysage et de la nature-morte font du peintre français un artiste connu et reconnu dans le monde entier.

Découvrez les plus beaux tableaux d’André Derain, artiste majeur de l’histoire de l’art, avec son tableau « Pont de Charing Cross », peinture fauve représentant un paysage issu de ses voyages à Londres, son huile sur toile « Montagnes de Collioure » un de ses premiers paysages annonçant le fauvisme, ou encore son célèbre tableau « La Surprise », œuvre emblématique de sa période néo-classique.

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Biographie d’André Derain

 

La formation d’André Derain : classique, mais inspirée.

 

Enfant d’une famille aisée, André Derain né à la fin du XIXe siècle, en 1880, à Chatou. Après une scolarité classique, c’est au lycée Chaptal qu’il commence à peindre. Décidé à se consacrer à la peinture, le jeune artiste peintre français intègre l’académie Camillo, dans laquelle il se forme auprès du peintre symboliste Eugène Carrière.

Au début du XXe siècle, en 1901, Derain continue son apprentissage de la peinture classique, en puisant ses influences artistiques dans les tableaux du Louvre, qu’il se plaît à recopier. C’est à la même période qu’apparaissent les premières œuvres du peintre, principalement des paysages et illustrations pour romans, alors que Derain, avec son ami Maurice de Vlaminck rencontré une année plus tôt, partagent un atelier à Chatou. Dans la commune qui accueille nombre de grands peintres français contemporains du mouvement impressionniste et post impressionniste, mais aussi en continuant à visiter les nombreux musées et expositions de la capitale, comme la première exposition du Salon d’Automne de Paris, Derain s’abreuve et s’inspire du travail de jeunes artistes, comme Matisse, qu’il a rencontré au Louvre, et d’autres ayant déjà marqué la peinture de leur influence artistique, tels que Vincent Van Gogh, Paul Cézanne ou encore Paul Gauguin.

 

André Derain, précurseur du Fauvisme.

 

Alors qu’il termine son service militaire, et qu’il a terminé de parfaire sa formation avec les cours de la célèbre académie Julian, qui a vu passé nombre d’artistes français et de jeunes peintres étrangers qui deviendront pour beaucoup l’avant garde de nombreux courants artistiques, Derain rejoint son ami Matisse à Collioure dès 1905. Ensemble, les deux peintres figuratifs, bien qu’inspirés par le néo impressionnisme, se détachent des peintres impressionnistes en usant de simplification des traits, de couleurs vives, et en utilisant des formes plus abstraites et des aplats de couleurs pures qui ouvrent la voie à l’expressionnisme. C’est en faisant ainsi abstraction des règles de la peinture classique, que le mouvement fauve voit le jour. Les œuvres du peintre sont alors exposées dans la salle aux fauves du Salon d’Automne de 1905, aux côtés de celles de Braque, Matisse ou encore Vlaminck. À Londres, il est également considéré comme la tête de proue du fauvisme, et c'est dans la capitale anglaise qu'il peindra son célèbre « Pont de Charing Cross » à de multiples reprises. En 1907, Derain fait encore évoluer sa palette, en s’intéressant à l’art africain primitif, qu’il a découvert à Londres, mais également aux arts décoratifs et à la sculpture, qu’il commence à pratiquer de manière assidue. C’est également à cette période qu’il quitte Chatou pour rejoindre l’effervescence artistique parisienne, et le quartier de Montmartre, afin de rejoindre ses amis peintres, des fauves Braque et Kees van Dongen, aux cubistes Max Jacob et Pablo Picasso. Il y rencontre également sa femme, Alice, dont il fera nombre de représentations tout au long de sa vie, et avec qui il se mariera en 1926.

 

Cubisme, classicisme, illustrations… Une peinture moderne et en constante évolution pour André Derain.

 

Entre 1908 et 1910, André Derain quitte Paris pour le sud de la France et la Catalogne, où, fortement influencé par l’œuvre de Picasso et de Braque, il contribue avec ces derniers à créer le style cubiste. Avec le cubisme, l’abstrait et la figuration se mélangent, grâce à l’utilisation de formes géométriques pour représenter leurs sujets. En parallèle, il continue les illustrations en tant que dessinateur, pour des livres et recueils, comme pour ceux de son ami Guillaume Apollinaire. De retour à Paris, son style de peinture évolue à nouveau, pour se rapprocher de la peinture académique, dans un courant pictural plus réaliste, tout en gardant un trait proche de ses recherches artistiques antérieures. Ce retour au classicisme, avec un trait unique, s’inscrit alors pour Derain dans le plus pur mouvement du post impressionnisme. Avec l’arrivée de la Première Guerre mondiale, Derain est mobilisé en première ligne, notamment à Verdun. Fortement impacté par cette période trouble, il peint peu, et l’œuvre du peintre se fait rare jusqu’à la fin de la guerre.

 

L’entre deux guerres pour André Derain : entre décors de théâtre, peinture classique et illustrations.

 

Au lendemain de la guerre, comme de nombreux artistes du post impressionnisme, à l’instar de Picasso qui va créer des toiles au style ingresque, ou Matisse et ses tableaux aux influences orientalistes, Derain renoue avec le réalisme, et s’éloigne de l’avant-gardisme expérimental, dans une volonté de réinterpréter le classicisme dans un idéal moderne et contemporain, comme avec son tableau « Arlequin et Pierrot », peint en 1924. C’est dans l’entre deux guerres que le peintre réaliste dessine alors des nus et natures mortes dans une palette sombre, à rebours de sa période fauve. Il profitera également de cette période pour devenir un portraitiste reconnu, en peignant notamment le portrait de l'actrice Catherine Hessling, celui du peintre figuratif Balthus, ou encore le portrait de Lucie Kahnweiler, femme de Daniel-Henry Kahnweiler, collectionneur et marchand d’art allemand qui laisse Derain exposer dans sa galerie Kahnweiler dès 1920. Passionné de musique, le peintre français renoue également avec les arts décoratifs, et devient un décorateur de ballet incontournable pendant la décennie 1920, en réalisant les décors pour une dizaine de ballets, opéras et pièces de théâtres. Il vivra même cette passion pleinement dans son atelier parisien, dans lequel il joue fréquemment de la musique au piano ou à l’orgue. À partir des années 30, Derain se concentre particulièrement sur l’illustration, même si des expositions de ses peintures lui sont régulièrement consacrées, comme dans la galerie Paul Guillaume en 1931. D’Oscar Wilde à Rabelais, en passant par Pétrone, il grave de nombreuses illustrations pour des rééditions de recueils célèbres. Reconnu dans toutes les places fortes de l'art, Derain bénéficie d’une grande mise en lumière, comme à l’exposition universelle de 1937, où il bénéficiera d’une salle entière pour son œuvre, ou encore à New York, Berne, ou outre Rhin, où plusieurs expositions lui seront consacrées.

 

André Derain et la Seconde Guerre mondiale : refus d’exposer à Paris et controverse.

 

En 1939 éclate la Seconde Guerre mondiale. Devant l’avancée allemande, André Derain fuit la région parisienne pour rejoindre Braque, avant d’y retourner dès 1941. Ne souhaitant pas s’impliquer dans la politique artistique du gouvernement de Vichy, Derain refuse toutes les invitations aux principales expositions dans les galeries d’art de la capitale, mais continue d’exposer à l’étranger, comme à la Matisse Gallery de New York. Il refuse également le poste de directeur de l’École des Beaux Arts, proposé par les hauts fonctionnaires de l’occupation. Toutefois, en 1941, alors que le nom du peintre est connu outre Rhin, et que son travail y est apprécié, il est invité à séjourner quelques jours en Allemagne en tant qu’ambassadeur de la culture française, en échange de la libération de prisonniers et de la restitution de sa maison de Chambourcy, dans les Yvelines, réquisitionnée depuis 1940 par les forces allemandes. Plusieurs commandes d’œuvres d'art lui seront ensuite faites par Berlin, demandes auxquelles Derain ne donnera pas suite. À la fin de la guerre, cette visite officielle en Allemagne nazie fera scandale, aussi bien dans le milieu parisien que dans le reste de la France. Jugé, André Derain est néanmoins innocenté par ses paires de toute collaboration avec le gouvernement allemand, l’artiste français s’étant publiquement élevé contre la condamnation de l’artiste pionnier de l’abstraction Otto Freundlich par le gouvernement nazi, mais le tribunal public le condamnera tout de même à une interdiction d’un an d’exposer ses toiles.

 

Une fin de vie faite de décors de ballets et d'illustrations pour André Derain.

 

Suite à sa condamnation, Derain se cloître avec sa famille dans sa maison de Chambourcy, dans les Yvelines. Refusant toute exposition, il se concentre alors sur le dessin de costumes de théâtre, et reprend son activité de décorateur de ballet pour des décors de ballets russes et d’opéras. Il continue également d’illustrer des romans et autres ouvrages, comme ceux de La Fontaine ou de Saint-Exupéry. Il continue cependant de recevoir des amis, comme le peintre Balthus ou le sculpteur Giocometti, mais également la femme de lettres Edmonde Charles-Roux, avec qui il développera une relation adultère, ce qui aura un impact sur son couple avec Alice Derain. En 1950, il se remet à la création de sculptures, et s’entoure de la sculptrice Nicole Algan, dont les rumeurs veulent qu’il ait eu un enfant caché avec elle. En 1954, alors que sa santé décline, André Derain se fait renverser par une voiture, et malgré les presque 2 mois de soins prodigués, le célèbre peintre français meurt le 8 septembre 1954.

 

L’héritage d’André Derain.

 

Ayant aussi bien influencé de son vivant, comme après sa mort, le monde de la peinture, André Derain, avec son rôle prépondérant dans le développement du fauvisme, du cubisme et du néo-classicisme, est devenu un incontournable de la peinture française et internationale. Il a ouvert la voie à de nombreux autres courants artistiques, aussi bien dans l’abstraction que dans l’art figuratif ou le surréalisme. C’est pourquoi son œuvre se retrouve partout à travers le monde, et notamment en France avec les collections permanentes du Musée d’Orsay, à celles du Musée de l’Orangerie, du Centre Pompidou, ou du Musée des Beaux Arts de Lyon, Rouen ou Nancy. À l’étranger aussi, de célèbres peintures de Derain prennent places dans de nombreux lieux d’exposition, comme au Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, au Muséum of Modern Art de New york, au Musée d’art moderne de San Francisco, à la National Gallery de Canberra, au Musée National de Cardiff, ou encore au Muséum d’art de Bâle, entre de nombreux autres musées. Preuve de son impact culturel, on retrouve même dans la culture populaire avec une représentation de son huile sur toile « Les Deux Péniches » sur un timbre de 1972, et « Le Phare de Collioure » sur un autre timbre de 2002.

 

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