Edvard Munch
Peintre

Edvard Munch reproduction de tableaux

Considéré comme l’un des précurseurs de l’expressionnisme, et ayant à juste titre marqué l’histoire de l’art par sa vision personnelle de la peinture, Edvard Munch a su rapidement trouver sa patte en laissant les émotions être prépondérantes par rapport à ses sujets. Peintre, graveur, photographe, et même cinéaste, Munch est un touche-à-tout, et laisse tout au long de sa carrière s’exprimer les épreuves douloureuses qui ont jalonnées son existence.

Découvrez les plus beaux tableaux d’Edvard Munch, avec l’huile sur toile « Nuit étoilée », peinte dans le cadre de son passage à Asgardstrand, page importante de la vie du peintre, son célèbre tableau « Le cri », avec ses courbes et ses langues de feu qui laissent paraître le sentiment d’anxiété de l’artiste, ou encore sa peinture a l’huile « Autoportrait en enfer », autoportrait visible au Munchmuseet, qui laisse paraître les sentiments de l’artiste vis à vis de lui même, dans un style expressionniste unique.

Offrez-vous une reproduction du peintre expressionniste norvégien, pionnier de cette mouvance artistique, avec l’une des peintures disponibles au catalogue, et découvrez sa biographie.

 

Biographie d’Edvard Munch

 

Les débuts d’Edvard Munch : une vie familiale tourmentée et une formation au réalisme.

 

Deuxième enfant d’une famille puritaine de 5 frères et sœurs, Edvard Munch né en 1863 dans la petite ville norvégienne de Løten, au nord de Christiania, plus connu aujourd’hui sous le nom d’Oslo, la capitale de la Norvège. La jeunesse du jeune Edvard Munch sera rapidement marqué par la mort, avec celle tragique de sa mère, emportée par la tuberculose alors qu’il n’a que 5 ans, celle de sa soeur Johanne Sophie, qui est emportée par la phtisie à l’âge de 15 ans, celle de son frère, plus tardive, qui a lieu brutalement en 1895, mais aussi par la maladie, sa soeur Laura Catherine étant dépressive et Edvard Munch lui même étant un enfant malade et chétif. Cette jeunesse empreinte de désespoir et de mélancolie aura une influence majeure dans les compositions de Munch. 

Suivant son père qui pratique son métier de médecin militaire à travers la Norvège, Munch est initié à l’art par sa tante Karen Marie, qui a repris le rôle maternel auprès de ses nièces et neveux, suite à la mort de sa sœur. Souhaitant assez tôt devenir peintre, Edvard Munch suit cependant des études à l’école technique de Christiania sur ordre de son père, bien plus rigide et ne voyant l’art que comme un passe-temps. Après deux ans, il abandonne ses études d’ingénieur pour peindre, et Munch intègre l’École royale de dessin de Christiania, l’équivalent de l’Académie des Beaux Arts, et se forme en parallèle dans des ateliers de fortune où il rencontre le naturaliste Christian Krohg qui lui permettra d’obtenir une bourse d'étude. Il étudie alors l’académisme, avec les œuvres des grands maîtres de la peinture européenne, mais aussi le courant artistique du réalisme français, comme celui du romantisme et du naturalisme. C’est à cette période qu’il peint plusieurs oeuvres comme la toile « Inger à la plage », peint à Asgardstrand, ville qui reviendra fréquemment dans l’oeuvre de Munch, mais surtout le premier des trois portraits de sa soeur Sophie, avec le tableau « L'enfant Malade », qui pose les base de l’expressionnisme de Munch, et sa volonté de faire paraître son ressenti dans son trait.

 

Les voyages en France et en Allemagne : une grande influence dans l’œuvre d’Edvard Munch.

 

Dès ses débuts d’artiste-peintre, Edvard Munch commence une nouvelle page de sa vie, et voyage en se rendant à de multiples reprises dans les places-fortes de l’art européen de l'époque, comme à Paris, où il découvre le mouvement impressionniste, et des artistes impressionnistes et du post impressionnisme célèbres comme Gauguin, Van-Gogh, ou encore Cézanne. Ces œuvres laissant part à la lumière et aux émotions marquent profondément Munch, et l’amènent naturellement à s’éloigner du réalisme. Cette tendance se ressent dans l'huile sur toile « Nuit à Saint-Cloud », qu’il peint suite à la mort de son père en 1889, et qui est un premier pas vers le symbolisme, où l’humeur prend le pas sur la nature même de l’œuvre. C’est également au début des années 1890 qu’il esquisse les premiers traits de ce qui deviendra son tableau le plus célèbre : « Le Cri ». 

Après une première exposition de ses œuvres à Christiania, en 1889, et une seconde en 1891, ainsi qu’une exposition rétrospective de son séjour français en 1892, Munch est invité à Berlin la même année, où il fera scandale avec ses peintures décriées par le public et les peintres traditionnels. Il n’en fallait pas plus pour établir sa notoriété dans le pays, où il décide de s’installer. Fréquentant les milieux intellectuels allemands, et plus tard les artistes de l’art nouveau lors de son retour en France en 1896, Munch ne cesse de modifier son art, toujours plus vers l'expressionnisme, et s’initie même à la lithographie, la tempera et la gravure sur bois auprès de l’imprimeur Auguste Clot, ou à la philosophie de Friedrich Nietzsche, auprès du poète Stanisław Przybyszewski, du sculpteur Gustav Vigeland, ou encore de l’historien Julius Meier-Graefe.

 

Edvard Munch : un précurseur du mouvement expressionniste.

 

Inspiré par le mouvement artistique de l’expressionnisme allemand de la fin du XIXe siècle, dès les années 1890, les compositions de Munch abordent de plus en plus l’angoisse existentielle, dans des esthétiques où le dramatique, le malaise et l’émotionnel ont une position prépondérante. C’est d'ailleurs à cette période, à partir de 1893, qu’il commence « La Frise de la Vie », série de tableaux suivant un code précis dans leur ordre d’exposition, et qui sera en constante évolution tout au long de sa carrière. On y retrouve ainsi ses toiles les plus célèbres, comme « Le Cri », « La Madone », « Anxiété », ou encore « La Mort dans la chambre de la malade », dans lesquels Munch peint dans un style pictural proche de l’abstraction, avec des courbes fortes et des couleurs crues, ainsi que des aplats homogènes, qui poussent peu à peu à faire reconnaître Edvard Munch comme un précurseur de l’expressionnisme abstrait. Pour le peintre norvégien, cette représentation laissant place à l’expressivité est un portail vers l’extériorisation de son angoisse existentielle, et inspire nombre de symbolistes et de peintres abstraits du début du XXème siècle.

 

Edvard Munch : un artiste à succès.

 

Aux prémices du XXe siècle, avec une notoriété de plus en plus importante en Europe, le peintre symboliste norvégien expose sa frise dans son intégralité en 1902, lors de l’exposition de Sécession de Berlin, issue du modèle de la Sécession de Munich. Cette célébrité auprès de ses pairs, comme du public et de la critique d'art, lui permet de répondre à d'importantes commandes, notamment avec des portraits, comme le portrait de plain pied « Les quatre fils du docteur Max Linde ». Cela n’empêchera cependant pas le scandale, le riche mécène estimant déplacé l’érotisme affiché sur les murs de la chambre de ses fils, avec des dessins de femmes et des fleurs. À la même époque, Munch vit plusieurs relations amoureuses malheureuses, mais également une vie de débauche portée sur l’alcool et le jeu. En 1908, dans la tourmente, souffrant de dépression et d’hallucination, il souhaite tourner la page et se rend à Copenhague, au cabinet du docteur Jacobson dont il fera le portrait. Dans sa chambre, un véritable atelier d’artiste et d’expérimentation photographique prend place. Ces déboires n’empêchent pas Munch de garder un fort succès, le peintre étant décoré de l'ordre de Saint-Olaf dans son pays natal, et ses peintures étant exposées à travers l’Europe, notamment à la galerie nationale de Christiania, et avec en point d’orgue l’exposition de Cologne de 1909, qui lui consacre une salle entière.

 

Une fin de carrière apaisée pour Edvard Munch.

 

La Première Guerre mondiale se déclarant en Europe, Edvard Munch est amené à rentrer en Norvège, où il achète sa propriété d'Ekely à Skøyen, aux abords d’Oslo. À Ekely, à mille lieux des combats, plus apaisé avec son existence solitaire, il peint son amour pour les paysages norvégiens, avec les forêts, la campagne, le fjord d’Oslo, toujours avec cette touche expressive caractéristique de sa production. Après guerre, Munch, déjà initié à la photographie, s’essaye aux courts-métrages avec une petite caméra. Alors que la Seconde Guerre mondiale se dessine, l’œuvre de Munch est décrédibilisée par les nazis en Allemagne dès les années 30, puis dans une grande partie de l’Europe pendant la période 39-45, ces derniers jugeant les tableaux de l’artiste norvégien d’ « art dégénéré ». En 1944, Edvard Munch meurt d’une pneumonie à l’âge de 80 ans dans sa demeure d’Ekely. Une grande partie de sa collection est alors léguée à la mairie d’Oslo, et preuve de sa reconnaissance dans le monde de l’art, malgré la réticence du régime nazi vis à vis de ses compositions, des funérailles publiques sont organisées par le pouvoir d’occupation nazie en Norvège.

 

L’héritage d’Edvard Munch dans l’histoire des arts.

 

À l’avant garde des courants artistiques de l’expressionnisme et du symbolisme, Edvard Munch, avec ses expositions dans toute l’Europe, a été un portail vers un nouveau style de peinture, et a inspiré de son vivant un nombre incalculable de grands peintres expressionnistes, puis du mouvement du surréalisme, comme Kandinsky ou Franz Marc. Aujourd’hui encore, la production de Munch reste une page incontournable dans la peinture, mais aussi dans l’art en général, de la musique expérimentale au cinéma expressionniste, que Munch a lui-même touché du doigt vers la fin de sa vie en s’essayant à la production cinématographique. C’est ainsi que l’œuvre de Munch se retrouve dans nombre de musées à travers le monde, avec la plus grande partie de sa collection se trouvant à Oslo, principalement au Munchmuseet, mais aussi à la National Gallery, jusqu’à la Norway Central Bank. Ailleurs, Munch est aussi présent, entre autres dizaines de lieux d’exposition à travers le monde, au Musée d’Art Moderne de New York (MoMA), et dans ses deux villes d’accueil, au Musée d’Orsay de Paris ou encore à la Neue Nationalgalerie de Berlin.

 

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