Klimt et la sécession viennoise à la Pinacothèque
Jusqu’au 21 juin, la Pinacothèque expose les plus belles toiles de la sécession viennoise. L’exposition suit chronologiquement l’évolution de ce courant artistique, intimement lié à la Vienne fin de siècle. Cette ville est alors, avec Paris, un des centres culturels majeurs de l’époque, et dans ses rues et ses cafés règne une certaine effervescence artistique et intellectuelle. Se distingue notamment des jeunes artistes, Josef Olbricht, Gustav Klimt et Josef Hoffmann. Ces derniers s’opposent au classicisme et aux lourdeurs de l’académisme ambiant. Ils forment rapidement autour de la revue Jugend un groupe, « sécession viennoise », considéré depuis comme une ramification autrichienne de l’art nouveau.
L’on les retrouve tous aujourd’hui à la Pinacothèque. Mais l’accent est principalement mis sur les œuvres de son chef de file, Gustave Klimt. L’on peut contempler ses œuvres de jeunesses et de maturité, son chef d’œuvre « Judith », ainsi que quelques pièces rares, comme la reconstitution de La Frise de Beethoven, dont l’original est conservé au musée du Belvédère à Vienne