Edward Hopper
Artiste

Edward Hopper reproduction d'art

Figure de proue du réalisme américain, Edward Hopper est sans aucun doute l’un des artistes les plus reconnus des États-Unis. De l’Europe, où il a parfait sa formation, à New-York, où il a peint la majorité de ses toiles, il a su faire évoluer son style, et représenter la culture améri-caine du début du XXe siècle, grâce à des peintures représentant sans artifices l’American Way of Life des années 1920 à 1950. Découvrez les oeuvres les plus connues de ce célèbre peintre américain disponibles au catalogue, de son oeuvre emblématique « Nighthawks », où l’on devient spectateur de la solitude des personnages qui émane de la nuit, en passant par ses autres toiles telles que « Soleil du Matin » et sa composition épurée jouant sur les ombres du soleil, « Cinéma à New-York », portrait sombre en opposition avec l’entertainment améri-cain présent en toile de fond, ou encore « Gas », peinture représentant la dichotomie entre nature et expansion industrielle.

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Biographie d’Edward Hopper : Tout savoir sur cet artiste majeur du réalisme 

 

La formation d’Edward Hopper : Un premier pas vers le réalisme

 

Loin du monde de l’art, Edward Hopper naît en 1882 dans une famille de commerçants de New-York. C’est en souhaitant se diriger vers le métier d’illustrateur publicitaire qu’il découvre la peinture, et qu’il sera naturellement orienté vers le mouvement artistique du réalisme, grâce aux leçons de Robert Henri, figure majeure de l’impressionnisme américain de l’époque, et l’un de ses professeurs à la New-York School of Art. C’est d'ailleurs sous l’influence de ce dernier que l’« Ash Can School », une mouvance autour des réalistes américains, verra le jour. À partir de 1906, Hopper s’envolera vers l’Europe, et plus précisément la France et la ville de Paris, où il séjournera à plusieurs reprises. C’est à ce moment de sa vie que le peintre s’intéresse aux artistes du courant réaliste européen, et plus particulièrement aux peintres néerlandais à l’instar de Rembrandt, et au mouvement impressionniste, avec notamment d’Edgar Degas dont il deviendra un fervent admirateur. Il produira alors ses premiers tableaux, qui, à contre-courant de l’effervescence parisienne autour des mouvements artistiques du cubisme et du surréalisme, représentent des points de vue sur Paris, sa Seine, ses ponts et ses bâtiments comme le Louvre.

 

De l’impressionnisme européen au « style Edward Hopper »

 

Après cet aparté en Europe et à Paris, Edward Hopper s’installe à New-York en 1908, où comme il l’avait prévu, il commence un métier d’illustrateur publicitaire, où il créera pendant un temps, en tant que dessinateur, des illustrations pour des affiches de publicité. Ne s’épanouissant pas dans son travail, il décide de se consacrer à la peinture, et s’installe dès 1913 dans un atelier en plein cœur de New-York. L'artiste américain délaissera alors peu à peu ses influences artistiques européennes issues des peintres impressionnistes, et, après un passage par la gravure, il se spécialise dans un style de peinture propre à lui-même, mais toujours dans le courant artistique du réalisme, avec la peinture à l’huile sur toile, basée sur de grands aplats de couleurs,une géométrie structuréeet des compositions jouant sur des contrastes et une lumière aux ombres marqués. Dans des couleurs plus terres à terres, loin de la luminosité émanant des tableaux impressionnistes, il continue cependant à peindre des scènes de vie brutes, sans mensonge, loin de l’idéalisme américain représenté par nombre de grands peintres et artistes américains de son époque. Le jeu d’ombre est marqué dans l’œuvre de l’artiste, et ses tableaux empreints de mystère et d'incertitudes inspireront d’ailleurs de nombreux cinéastes, photographes et artistes contemporains ou plus récents, d’Alfred Hitchcock à David Lynch, en passant par Laetitia Molenaar ou Tim Burton.

 

La passion d’Edward Hopper pour l’architecture américaine

 

S’il a réalisé nombre de toiles mettant au-devant de la scène des personnages, Edward Hop-per a surtout peint, au début de sa carrière, et plus particulièrement dans les années 20, des maisons et autres bâtiments, où l’architecture était le sujet central de l’œuvre. On le retrouve notamment, entre autres nombreuses créations, avec la toile « Maison au bord de la voie fer-rée » (1925), « Tôt un dimanche matin » (1930), où encore avec les différents tableaux de sa maison de Cape Cod, qui mettent en avant les lignes et les angles de bâtiments, toujours avec un cadre et un jeu d’ombre et de lumière, qui réduisent la frontière entre peinture et pho-tographie. Hopper ne peint pas d’immenses buildings modernes, mais veut retranscrire par ses peintures la vie américaine classique, loin de l’effervescence des centres urbains bouil-lonnants et parfois vides de sens. C’est pour cela que l'on verra dans son travail une grande part de lieux prenant place dans des endroits bien souvent isolés, comme des scènes de na-ture-morte en attente de mouvement. Même sur ses représentations de villes, seuls les bâti-ments les plus anodins sont représentés, ces derniers, à l’instar de l'œuvre de l’artiste, ne pouvant enjoliver la réalité, et étant bien souvent plus représentatifs de la vie réelle.

 

Les œuvres d'Edward Hopper : une fresque de la mélancolie et de la solitude américaine du XXe siècle

 

Alors que sa carrière se concentre désormais entièrement sur la peinture depuis les années 20, Edward Hopper peint ses œuvres les plus marquantes à partir des années 30, qui seront considérés comme les plus beaux tableaux de sa collection. On y retrouvera notamment « Chambre d’Hôtel » (1931), « Cinéma à New-York » (1939), « Soleil du Matin » (1952) ou en-core son célèbre tableau « Nighthawks » (1942). C’est à ce moment que toute une collection de personnages prend place dans son œuvre. Il représente, via la mise en scène de ces der-niers, l’intérieur de la société américaine au plus proche de la réalité. C’est ainsi qu’on y re-trouve nombre de caractéristiques communes à tous ces portraits et tranches de vies, telles que la solitude des grandes villes, la mélancolie, et l’attente. Il rentre ainsi dans l’être et non dans le paraître, et met en avant le sentiment de mal-être d’une société, souhaitant toujours se montrer sous son plus beau jour. Chaque scène, de nuit ou de jour, en ville, à la mer ou en campagne, dans une chambre, un bar, un club ou encore un cinéma, et représentant femme comme homme, est une fenêtre sur l’intimité des personnages.

 

Edward Hopper : De publicitaire à peintre, une renommée peu à peu acquise

 

S’il est courant à cette époque que les peintres et artistes ne soient pas reconnus de leurs contemporains, pour Edward Hopper, il n’en est rien. Reconnu de son vivant dès la finalisation de son tableau « Maison au bord de la voie ferrée » en 1925, le milieu des arts a rapidement accepté le new-yorkais parmi les siens. C’est ainsi qu’en 1930, le Museum of Modern Art (MoMA) de New-York le mettra en lumière lui et sa collection, en lui achetant cette toile, suivi par le Whitney Museum of American Art qui acquerra « Tôt un dimanche matin ». Devant le nombre grandissant d’œuvres produites par l’artiste, le même musée d’art moderne (MoMA) lui consacre alors sa première exposition rétrospective dès 1933. Le milieu de la culture le considérera dès lors comme un artiste majeur de la peinture américaine, et c’est en 1953 qu’il recevra même le titre de « Doctor of Fine Arts », de la part de l’Art Institute de Chicago. À sa mort à 84 ans, en 1967, dans le même atelier où il s’était installé en 1913, sa femme, artiste elle aussi, léguera nombre des œuvres célèbres de son mari au Whitney Museum of Ameri-can Art. En plus de ce musée, on retrouve aujourd’hui un grand nombre des peintures cé-lèbres d’Edward Hopper en exposition au MoMA, le musée d’art contemporain de New-York ou encore dans les musées de l’Art Institute de Chicago et du Museum of Fine Arts de Boston, ce qui laisse entrevoir qu’aujourd’hui encore, Edward Hopper est considéré comme un grand peintre de l’histoire de l’art américain, ayant une place privilégiée dans les différents courants artistiques du réalisme. 

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