Léon Spilliaert reproduction de tableaux

Léon Spilliaert naît en 1881 à Ostende en Belgique. Autodidacte, il ne s'oriente pas vers une formation artistique institutionnelle, mais apprend seul à manier peinture à l'huile, gouache, aquarelle et lavis, technique qu’il apprécie particulièrement. Il peint ses premières œuvres dès l’âge de 19 ans, alors qu’il se rapproche de son confrère James Ensor, peintre avant-gardiste et anarchiste d’Ostende, et de Maurice Maeterlinck, écrivain symboliste dont l’œuvre littéraire résonne comme un monde nouveau pour du jeune Léon Spilliaert. Dans le peu de traces écrites que l’artiste nous a laissés, il avoue à demi-mot cette influence, pourtant, dépourvue de pratique d’atelier, c’est dans la littérature que Spilliaert trouve son inspiration, en particulier dans les écrits de Nietzsche.

On rattache l’œuvre artistique de Léon Spilliaert au symbolisme belge de la fin du XIXème siècle, qui se caractérise par une angoisse et un malaise planant, un attachement à la représentation de la solitude dans des tons sobres, jouant avec les grands aplats de couleurs. Dans la seconde moitié de son œuvre il s’attache particulièrement à peindre les sujets de la vie moderne : balade en forêt et dimanche au parc se transforme en scène d’errance. Léon Spilliaert meurt à Bruxelles en 1946.

Léon Spilliaert est un artiste de la période Contemporaine. Ses œuvres les plus célèbres sont Le coup de vent, Le Parc, les arbres 1944, Plage au Clair de Lune, Marine avec Lumière, Arbres sur la plage et La Buveuse d'absinthe. Léon Spilliaert fut particulièrement lié à James Ensor.