John Singer Sargent reproduction d'affiches

John Singer Sargent naît le 12 janvier 1856 à Florence (Italie). Né de parents américains, Sargent naît et grandit pourtant en Italie, dans le berceau de la Renaissance, où il découvre l’art du dessin et de la peinture. Très vite, il est accepté à l’Académie de Florence puis, de 1874 à 1878, on le retrouve dans l’atelier du portraitiste Carolus-Duran, atelier à partir duquel il décroche le sésame d'entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Installé à Londres en 1884, Sargent ne tarde pas à se faire un nom dans le milieu de la haute société anglaise puis voyage à travers l’Europe et notamment en Espagne, où le pinceau de Velasquez ne tarde pas à influencer son style : en effet, l’artiste américain perfectionne l’approche dispensée à l’atelier de Carolus-Duran qui exige à la fois une grande rigueur dans le dessin et la couche de fond et un travail alla prima, directement sur la toile. La distribution de l’ombre et de la lumière est alors simplifiée, structure le tableau, ce qui permet de nettement différencier son art de celui de ses compatriotes comme Thomas Eakins et Julian Alden Weir. A Venise, à Corfou, au Moyen-Orient et aux Etats-Unis, Sargent se laisse aller à la réalisation de plus de deux milles aquarelles représentant la faune, la flore et les peuples autochtones où les personnages, les éléments naturels et même l’architecture se meuvent avec fluidité. Excellent portraitiste, on retiendra de lui qu’il était « l'incomparable témoin du pouvoir masculin et de la beauté féminine à une époque, la nôtre, qui paye un tribut excessif à tous les deux ». John Singer Sargent meurt le 14 avril 1925 à Londres (Angleterre).

Peintre moderne, John Singer Sargent s’illustre particulièrement dans le genre du portrait, du paysage et celui de la scène de genre. Ses liens avec les impressionnistes se retrouvent également dans certaines de ses compositions. Il est particulièrement lié à Carolus-Duran, Paul Helleu et à Claude Monet.